Ok, je vais vous parler un petit peu de tout ce que j'ai appris en 7 ans de coaching. J'ai coaché différents types de personnes : des salariés, des juniors, des salariés seniors, des étudiants, et d'autres dans les milieux où je travaillais. Un petit panel.
Le premier point, c'est qu'il y a toujours un problème d'alignement. Il y a deux types de personnes :
- Ceux qui savent ce qu'ils doivent faire, mais qui n'ont pas une bonne vision alignée de là où ils veulent être dans leur vie. Du coup, ils ne passent pas à l'action.
- Et à l'inverse, ceux qui ont une bonne vision d'où ils veulent aller dans leur vie, mais qui ne prennent pas l'action alignée avec ça parce qu'ils ne savent pas trop quoi faire.
Du coup, le premier truc à regarder, c'est cet alignement entre macro et micro. Est-ce que là où la personne veut être dans 5-10 ans, à long terme, est aligné avec son plan d'action ?
Le deuxième point, c'est que la plupart du temps, les gens qui viennent en coaching et qui payent pour leur coaching, ou en tout cas qui payent que ce soit avec leur argent ou avec leur temps, ils payent juste pour s'entendre dire des choses qu'ils savent déjà.
Il y a plein de gens qui savent déjà ce qu'ils doivent faire, pour arrêter de procrastiner par exemple. Ils savent qu'ils doivent quitter leur job, qu'ils doivent faire autre chose, mais ils ne le font pas parce qu'ils n'ont pas "d'organes", ils ne le font pas. Et en fait, ils veulent vous payer pour que vous le disiez de manière convaincante.
Donc, il ne faut pas se sentir mal de faire ça et il faut mettre le doigt sur ce que les gens savent mais n'arrivent pas à formuler.
Un autre point que j'ai appris, qui m'a fait un petit effet wow quand je l'ai découvert, c'est qu'en fait moi je suis quelqu'un de très direct, très orienté action. J'ai mis du temps à comprendre qu'en coaching, il y avait une grosse différence entre les besoins des gens :
- Certains veulent de l'écoute active, de l'empathie pour pouvoir se lâcher.
- D'autres viennent pour des solutions à leurs problèmes.
Il faut être capable d'identifier ce que le coaching prend comme tournure pour adopter l'une des deux casquettes : l'écoute active ou le problème solving.
C'est la différence entre une bonne expérience de coaching et une mauvaise.
Enfin, un dernier point que j'ai appris : en coaching, on voit plein de gens avec beaucoup de croyances limitantes sur ce qu'ils peuvent faire ou pas, sur qui ils sont, sur leur identité.
Pour combattre cela, souvent on discute avec les personnes, on essaie de leur faire des séquences de pensée, on essaie de les amener là où on veut. De leur expliquer ou de leur montrer des documents.
En réalité, non. Il faut trouver un moyen pratique de combattre les croyances limitantes.
Je donne souvent cet exemple : quand quelqu'un me dit qu'il est trop perfectionniste, au lieu de lui expliquer que ça ne sert à rien, je lui fais envoyer quelques mails professionnels avec des petites erreurs, des fautes d'orthographe. Et là, elle se rend compte que franchement, j'ai eu des changements de paradigme comme ça, où la personne réalise que ce n'est pas si grave.