Historiquement, il y a eu un passage fascinant entre la culture écrite et la culture orale. Au début, les humains échangeaient des idées principalement à l'oral. Puis, avec l'invention de l'écriture, nous sommes passés à une culture de l'écrit.
Avec l'arrivée du téléphone, l'oralité a de nouveau dominé. Ensuite, l'internet et le courriel ont renforcé l'écrit. Puis il y a eu un regain de l'oral à travers les conversations vocales facilitées par des plateformes comme Skype. De nouveau de l'écrit avec les SMS. Et de nouveau de l'oral avec les messages vocaux.
La tendance a évolué, entre l'écrit et l'oral. Les textos ont pris le pas, mais maintenant, les messages vocaux sont courants. Beaucoup les utilisent, y compris moi. C'est plus humanisant que l'écrit. Cependant, le choix entre écrit et oral dépend du contexte, par exemple pour annoncer une rupture, l'oral ne semble pas idéal.
Passer de l'oral à l'écrit, et vice versa, est excellent pour la maturation des idées. Par exemple, en lisant un livre, je prends des notes vocales après chaque chapitre. Ces notes deviennent ensuite des textes écrits dans Obsidian, qui nourrissent mes articles de blog comme celui-ci. Je passe de la dictée orale à un article écrit, puis je partage sur LinkedIn.
À chaque étape, la qualité et la clarté de la pensée s'enrichissent. Avec l'IA, cette boucle s'améliore encore. Par exemple, après avoir lu un livre, je trie mes notes avec l'IA sur des plateformes comme Claude ou ChatGPT, ce qui me permet d'obtenir une belle synthèse sans fautes, bien mise en page.
Dans mes articles, je commence par des voice notes sur Telegram, ensuite transcrites par l'IA en articles, comme celui que vous lisez. Cela forme un triptyque : l'IA, l'écrit et l'oral se complètent et s'enrichissent mutuellement, offrant une boucle de feedback positive.
Je voulais partager cette réflexion. Passer par ces trois éléments enrichit la pensée, permet de mieux réfléchir et d'atteindre une meilleure clarté et qualité dans nos idées.