Quand j'ai commencé à publier sur l'IA, je pensais que ce qui allait donner envie aux personnes, c'était de faire des articles super actionnables, super clivants. J'avais l'impression qu'il fallait que je m'impose comme une autorité en la matière et en fait, je n'en étais pas une. J'avais un peu l'impression d'être une fraude et du coup, j'ai décidé de me positionner en tant qu'explorateur.
Et finalement, c'est après quelques mois que j'ai réalisé que le meilleur moyen de faire piquer les gens sur mon contenu IA, c'était de faire appel à la bonne émotion. Dans Contagious, Jonas Berger explique que pour trouver l'émotion qui drive les actions d'une personne, il y a une technique toute simple qui consiste à se demander pourquoi c'est important.
On peut appliquer ça à l'IA. Donc par exemple, moi je veux que les gens s'abonnent à ma newsletter. Pourquoi est-ce que les gens s'abonnent ? Pourquoi est-ce que vous vous abonnez ?
- Pour ne pas rater des news sur l'IA.
- Mais pourquoi c'est important de ne pas rater des news sur l'IA ?
- Parce qu'on se sent dépassé, parce qu'on a l'impression que ça va trop vite, qu'on n'arrive pas à être à jour.
- Pourquoi c'est important de ne pas se sentir dépassé ?
- Parce que les gens, et moi le premier d'ailleurs, ils ont peur de se sentir inutile et d'être laissé derrière.
C'est un peu comme le truc des 5 pourquoi en business. Là du coup, l'émotion principale qui fait que les gens s'intéressent à l'IA, c'est **la peur**.
Une fois qu'on a ça, le but c'est de trouver une émotion qui soit, comme le dit Julien Berger, de high arousal, donc une émotion qui… il y a des émotions qui sont intrinsèquement présentes et qui drivent les personnes, mais qui ne vont pas faire battre le cœur très vite.
Genre par exemple, je ne sais pas, quand on fait de la méditation pour sentir du contentement, c'est une émotion qui est super positive, mais qui ne va pas faire cliquer les gens. Du coup, il faut aller trouver des émotions qui soient positives ou négatives, mais qui fassent battre le cœur à 100 à l'heure, et ainsi de suite.
Et ce n'est pas forcément clivant, ça peut être une émotion forte, ça peut être le cas de la joie, l'explosion de joie, je ne sais rien, des trucs comme ça. Et du coup, en l'occurrence pour notre exemple, la peur augmente l'arousal, donc ça pourrait être la tristesse qui peut diminuer l'arousal, la joie, et ainsi de suite.
Et c'est ça qui va inciter les gens à partager le contenu, à passer l'action, à cliquer. Et du coup finalement, moi je pensais que sur l'IA c'était la curiosité, ou le désir des personnes de, comment dire, de pouvoir passer à l'action dessus et de trouver des hacks, des trucs comme ça, mais en fait pas du tout, c'est la peur d'être irrelevant.
Et du coup, si vous appliquez ça à votre business, vous allez réussir à… Voilà c'est un peu le CTA, demandez-vous ce que vous faites, pourquoi c'est important, plusieurs fois, et quelle action vous voulez déclencher, et en vous basant là-dessus, vous allez réussir à être beaucoup plus pertinent dans vos accroches et dans votre contenu.
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